lundi 12 novembre 2007

VetyLegende - Les Légendes de la Combe des Malavaux

Les Légendes de la Combe des Malavaux

C’est à Cusset « Cusey en langage celte, qui signifiait lieu caché », une place frontière aux confins du Bourbonnais, une ville aujourd’hui qui compte 13975 habitants, que tout commence.

En effet c’est au XIII siècle, après la perte de la terre sainte, que l’Ordre des Templiers,revint en Europe. Certains chevaliers y bâtirent, non loin de la carrière des Malavaux, sur une colline dominant la combe, une importante forteresse.

La légende raconte, que l’un d’eux aurait rapporté avec lui, une jeune sarrasine follement éprise de se dernier. Un jour, les années passant, et toujours follement amoureuse, la belle sarrasine se rendit compte par le plus grand des hasards, que son bien aimé la trompait sans honte ni remords.

Folle de rage et de désespoir, de cet amour perdu, elle psalmodia une incantation rendant se lieu maudit à jamais, et se jeta a cœur perdu dans le puit.
Cette forteresse, que seul l’age aurait détruit, si cette mésaventure n’avait existé devint une ruine, et il y à encore quelques années ont pouvait y voir dans les décombres, le puit du diable et la fontaine de la sarrasine.
Ce lieu étant maudit, aucun habitant de l’époque ne s’en approchaient, évitant prudemment les abords de la forteresse. Depuis se jour malheureux, que seul l’amour aurait évité, les ruine sont toujours hanté par les âmes déchues de templiers criminels, et par celle de la belle sarrasine, surnommé encore aujourd’hui par quelques érudits « La Folle de Malavaux »

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les anciens racontaient que jadis. Un souterrain aurait relié la forteresse au château de Virmeux, ou un jeu de boules en or, y serait toujours enterré.
De précieuses pièces furent retrouvées sur le site des Malavaux, des médailles, de la monnaie et même des ossements. D’ailleurs il y a longtemps , et encore aujourd’hui, certains historiens et explorateurs cherchant d’anciens documents, se rendirent compte, que ceux qui étaient consacrée à la forteresse, étaient jalousement gardés par un riche collectionneur de Vichy, et qu’il ne permit jamais à quiconque d’en prendre connaissance.

Et encore une fois l’histoire ne s’arrête pas non plus ici. La Combe des malavaux abriterait selon les rumeurs, un autre trésor, dont l’authenticité historique ne fait nuls doutes.

Je parle bien sur des nombreux trésors de MANDRIN, légendaire contrebandier, genre de robin des bois au grand cœur, jugé le 24 mai 1755, puis exécuté Le 26, ou il subit d’abord le supplice des « brodequins » qui ne lui fit donner les noms d’aucun de ses complices.

Il fut ensuite roué vif sur la place du Présidial de Valence devant plus de 6000 curieux

« Mais la légende de mandrin fera l’objet de plusieurs autres articles, détaillant sa sixième campagne et toute son histoire que j’ai déjà finie de retracer »

Toujours est-il, que celui-ci aurait caché son trésor au Malavaux « ou l’un d’eux » pendant sa sixième campagne en 1754.

En effet Mandrin ayant dépossédé les employés des fermes générales.

« Les fermes étant a l’époque les receveurs de nos impôts d’aujourd’hui, s’occupant de récolter les taxes sur le sel , une taxe que l’ont nommait à l’époque, la Gabelle, un des impôts les plus impopulaire sur un produit de première nécessité»

donc les dépossédant d’une partie de leur trésorerie, qui représentait à l’époque plus d’un tiers des recettes de l’état,devait faire une halte pour y cacher une partie de l’énorme magot qu’il avait récolté, et arrivant au Breuil, continuant sa route du coté d’Arfeuilles , en suivant un itinéraire qui allait le mener droit à beyssac, il aurait été aperçu à la combe des Malavaux, ou il aurait caché se fameux trésor, ou tout du moins une partie,dans un souterrain ou une fosse creusée dans la colline, derrière l’auberge « Le Relais de l’Empereur ».

Cette tradition sur le fameux trésor de Mandrin, à été conservée soit disant par une famille d’origine savoyarde, habitant Cusset, dont l’aïeul reçut des confidences de la bouche même du contrebandier au grand cœur, alors qu’ont le conduisait à la potence.

Il y a fort à parier, qu’il n’ait pas caché la totalité de son trésor à Malavaux, d’autres lieux encore inconnus de beaucoup sur son passage, et qui laisse présager selon les témoignages qu’il se serait délester de ses besaces pleines d’or, en d’autre lieux.

Mais ceci est une autre histoire, que je ne manquerais pas de vous conter en abordant la sixième campagne de Mandrin, et qui risque fort de comporter quelques billets.

Fildard Themis

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